jeudi 30 décembre 2010

Tous mes voeux pour la Nouvelle Année qui pointe son nez!!!

Le millésime 2010 a été exceptionnel pour moi...
Ci-dessus un patchwork de quelques mots forts que je souhaitais partager avec vous...
En espérant que 2011 soit du même cru voir encore meilleur!!
I wish you THE BEST!!!

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En supplément exceptionnel pour la dernière édition de l'année...
L'Astuce du jour de Marie la lutine:

A cette question souvent posée; "Comment obtenir une semaine de fêtes de fin d'année réussie?" Vous, chers lecteurs, détenez entre vos mains le secret qui va peut être changer votre vie... Un seul conseil...Suivez ma recette magique!

Vous aurez besoin des ingrédients suivant:
  • des cocotiers bien mûrs

  • Des plages à perte de vue et des couchers de soleil sans fin

  • des plateaux de fruits de mer et du bon vin pour arroser le tout!

  • des sapins de Noël décorés  de mille feux (non, nous n'oublions pas l'esprit de Noël!)


  • des Mères Noël en bikinis :)



  • de l'Amour (notez la présence du A majuscule!!) le vrai, le beau avec un grand A


Le tout mixé à vive allure, agrémenté d'une touche de folie, d'un soupçon d'insouciance, d'une vague d'aventure, d'un doigt de frivolité, d'une once de bonheur... Et voici...vous avez entre les mains la miraculeuse, exclusive et secrète recette, le cocktail détonnant et dérapant pour des fêtes réussies... Alors à vous de jouer!!

PS/ Si ça vous semble totalement irréaliste... Et bien...je vous souhaite la bienvenue dans LeMondedeZurlinden!!

PS2/ Si vous pouvez éviter la famille, résultat 100% garantie ou retour chez le fournisseur (disputes et ennuis disparus;))

Et surtout fêtez ce soir dignement la nouvelle année qui s'annonce...

Encore une fois je souhaite à tous une excellente,crazy, exhubérante, funky, delirious, awesome, stupid, énorme, silly, magique, géniale, super, méga, bonne ....
ANNEE 2011!!!!

A l'année prochaine sur leMondeZurlinden.blogspot.com

mercredi 29 décembre 2010

Une semaine du MondedeZurlinden à Sanur, Bali...

Voilà déjà 10 jours que nous sommes arrivés à Sanur, agréable petite station balnéaire situé sur la côte est de Bali. Ce qui frappe dès l'arrivée est la calme et la tranquilité régnante. Rien à voir avec sa 1ère concurrente Kuta, inondée d'australiens à la recherche d'amusements, de beuveries et de soirées. Ici, les touristes sont plus âgés et plus "raffinés" si je puis dire. Une clientèle composés de familles, d'honeymooners, d'expats et de retraités qui tendent à la relaxation plutôt qu'à l'orgie festive...

Tout le long de la mer, une agréable promenade se déroule faisant la joie des joggers, des bikers ou des simples promeneurs. L'océan est calme, plat comme une mer d'huile car protégé par la barrière de corail.
Les plages sont bondées de "jukung", ces bateaux de pêcheurs multicolores balinais et, à marée basse, des jeunes indonésiens, des pêcheurs se mouillent.
¨
Pendant plusieurs jours, nous avons loué des bicyclettes et  nous avons exploré la région. Le temps n'est malheureusement pas clément, saison des pluies oblige.




Néanmoins nous prenons le temps d'aller refaire un tour du côté de Legian pour profiter de sa night life et aller déguster quelques fruits de mer fraichement pêchés à Jimbaran.

Notre réveillon de Noêl s'est agréablement passé; en tête à tête, autour d'un énorme plateau de fruits de mer. Pour Nouvel An, nous prévoyons d'aller diner sur la plage puis d'enchainer par une soirée dans un bar de plage, les pieds dans le sable... hum!!


Après tout ce temps passé à Bali, j'ai maintenant l'impression d'y vivre réellement. Je suis accoutumée aux rites des offrandes, aux éternelles questions "where are you going" or "do you need transport"? Des odeurs d'encent et de chicken satay et d'ikan bakar... De cette végétation si dense qui m'entoure, du crazy trafic, du nasi goreng (riz sauté) pour le petit déjeuner, des temples par centaines à tous les coins de rues, des champs de riz à perte de vue, des couchers de soleil qui passent par toutes les couleurs de l'arc en ciel, des balinais qui dorment partout et n'importe quand, de la bintang bien fraiche, du gado gado, du cap cay, des geckos qui chantent à tue tête.. tout cela fait désormais partout de mon quotidien...


Dans 2 jours, nous changeons d'année, je fais le bilan et réalise combien 2010 fut une année spéciale et unique... Faite de voyages, de rencontres, de découvertes, d'apprentissage, de bonheur, de surprises et de maturité.. Je souhaite que 2011 m'apporte ces mêmes choses: l'amour, un boulot qui me passionne, des amitiés renforcés, de la passion, des excitements, des surprises...

En avance, je vous souhaite à tous une excellente année 2011 et tout le bonheur possible. Que vos voeux les plus profonds et les plus fous se réalisent...

A tous HAPPY NEW YEAR 2011!!!

Et oui, même Bali à son Mac Do!






Bonnes fêtes à tous!!

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vendredi 24 décembre 2010

Selamat Natal di Bali

Je sais que la France est sous la neige et que l'hiver est rude pour vous, alors je vous envoie toute la chaleur possible, le bruit des vagues, les cocotiers, le sable chaud, le doux vent des alizées qui me berce au quotidien.
Voilà 3 mois et 3 semaines que je vis sous les tropiques et je réalise la chance que j'ai.

Je vous souhaite à tous d'excellentes fêtes, profitez de vos familles, amis et soyez généreux, donnez tout l'amour possible. On oublie ses soucis, son quotidien et on vit l'instant présent le temps d'une journée.

De mon côté, la journée du 24 décembre a été douce et agréable. Après une longue balade en vélo le long de l'océan, nous profitons d'un verre de vin blanc (le premier depuis 4 mois!) au bord de la piscine de notre hôtel avant d'aller nous offrir une orgie de crustacés et fruits de mer... puis nous irons sur la plage pour lancer nos feux d'artifice et pétards ...tradition balinaise !! Certes, ce sera un Noël à deux, mais ma famille et mes amis seront bien présents dans mon coeur...

Voilà une petite carte pour vous et encore excellentes fêtes à tous!!

vendredi 17 décembre 2010

Découverte de Lombok la primitive



Après 5 heures de traversée à bord d'un ferry bondé de locaux avec poulets, bagages par dizaine, matériel de construction (bois, ciment...) et j'en passe, nous voilà finalement arrivés à notre destination, Lembar, le port principal de Lombok, situé au sud ouest de l'île.
Nous allons profiter de passer quelques jours à Sengiggi au nord de l'île afin d'obtenir une prolongation de nos visas (nous entamons notre 3eme mois en Indonésie!!)


Après une nuit passée dans un hôtel de seconde zone en banlieu de sengiggi (pas le temps de faire des recherches vue l'heure d'arrivée tardive) nous louons un scooter pour nous rendre à Mataram, la capitale administrative de l'ile afin de nous occuper de nos démarches de visa.
Ce qui devait de révéler simple comme bonjour, fut en réalité un véritable cass-tête turc. Nous sommes en effet dans l'obligation de trouver une personne qui "sponsorisera" notre séjour en indonésie (un sponsor selon leur jargon) c'est à dire un résident qui se portera caution pour nous moyennant quelques rupiahs... Cependant, à notre grand étonnement, tous nos contacts étaient plus ou moins corrompus et nous demandaient des sommes dérisoires. Aussi, malgré nous, nous avons décidé de retourner à sengiggi et de faire appel au service d'une tierce personne fiable que l'on a recommandé. Etant donné délai de proces s"étant à environ 4 jours, nous partons à la recherche d'un nouvel hôtel plus charmant pour nous poser et silloner les environs.
Nous aboutissons à Mangsit, un hameau au nord de Sengiggi, et découvrons un un agréable petit hôtel composé de bungalows en bambous et bordé d'un jardin luxuriant longeant la mer. Nous partons à la découverte des environs. Des anses de sable blond prennent naissance le long de fôrets de cocotiers. Depuis les falaises, on imagine des croissants de poudre d'or... Magique.. Nous passons les jours qui suivent à nous balader au nord de l'île, entre 2 baignades... la dolce vita...

Enfin nos visas sont prêts. Nous pouvons alors nous rendre à l'extrême sud de l'île, dans le village de pêcheurs de Kuta -attention le Kuta de Lombok est clairement l'antithèse du Kuta balinais. Nous traversons des villages de huttes de chaume, de paille, des rizières, des champs de maïs, de tabac... Le paysage est décidément plus plat que sa voisine Bali. Mais sans hésitation plus sauvage. Partout des poulets, chèvres, vaches, buffalos, se mêlent aux locaux chapeautés de couvre-chefs coniques à la mode vietnamienne. J'ai l'impression de faire un bout de 300 en arrière à la vue de ces habitations, de cette population encore si agricole, primitive et peu développée (pas d'eau courante, ni d'électricité!!) Je suis particulièrement heureuse d'avoir la chance de savourer cette terre sauvage, vierge, encore intouchée, non bulldozerisée, non détruite par la main de l'homme. Ce qui ne durera pas car 2012 est l'année marquant l'arrivée du première aéroport internationale avec des vols provenant de tous les continents. Ceci va bien évidemment apporter des dollards et améliorer le standard de vie des habitants qui se réjouissent tous de ce développement (désenclavement, lien avec le reste du monde, compétion avec Bali qui reçoit toujours la part du lion) Cependant, nombreux seront les effets négatifs sur l'écosystème et l'environnment de l'ile: boum touristique, développement acharné et constructions de complexes hôteliers par centaine.
A l'heure actuelle, la région de Kuta ne compte qu'un resort, le Novotel qui est construit de style sasak, nom donné à la culture des autochtones, en grès, il s'agit de petits bungalows couverts de chaume et qui offre un grenier où l'on entreposait le riz le temps qu'il sèche.

Actuellement, il règne littéralement à Kuta une impression de "bout du monde", d'être au milieu de nul part... Toujours perchée sur notre scooter, nous sillonons la côte d'est en ouest. Ce n'est que plages désertes, capes, montagnes, vallées sauvages couvertes étonnament d'herbe verte (mousson oblige) ce qui donne une étrange impression de terres écossaises! Nous passons quelques jours à découvrir la région et à aller à la rencontre des habitants. Jusqu'à notre départ précipité sur Mataram pour visiter leur service d'urgences hospitalières. En effet, depuis quelques jours Jason se plaint de fatigue, de douleurs aux articulations et de crampes musculaires jusqu'à ce matin où il ne peut se mettre debout ni marcher et son torse est couvert de plaques rouges. Affolée, nous nous rendons de toute urgence à l'hôpital (j'ai en tête la malaria ou la dengue) Là, le diagnostic est aussitôt fait: virus du chickunkunya (chik V) qui frappe fortement le côte ouest de Lombok. Un traitement de choc lui est prescrit ainsi qu'une semaine de repos ferme. Nous décidons de retourner dans notre petit hôtel de Mangsit que nous affectionnons particulièrement.

C'est de là que je vous écris.
Les jours passent de manière nonchalante entrecoupés de baignades, lecture, balades (lorsque la pluie cesse) Jason se remet sur pieds progressivement. D'ici la fin de la semaine, nous réembarquons sur le ferry pour mettre sur le cap sur Sanur, un village sur la côte est de Bali.

Nous sommes vendredi 17 décembre, il fait 32°.
Je suis à des kilomètres physiquement et mentalement de toute l'excitation de Noël, des festivités qui l'englobent, de la cohue dans les grands magasins, de l'empressement, de l'énervement à la veille du jour J à la recherche du cadeau "mouton à 5 pattes" pour la soeur du neveu de notre cousin germain. Quand je lis les posts sur notre très cher réseau social préféré concernant les illuminations, le vin chaud, les différents marchés de Noël, les soirées de fin d'année, je me sens si éloignée, si déconnectée de tout ça... Lombok est une île à 90% islamique, c'est dire si l'esprit de Noël est présent:)


L'année passée, j'étais dans un petit pueblo perdu au Mexique et nous avons célébré Noël en tête à tête devant un plat de spaghetti arrosé de tequila con sal y lemon! Cette année encore, Noël sera bien étrange avec ma famille dispersée aux 4 coins du mondre (un frère au Vietnam, l'autre en Nouvel Calédonie, mon père à Wallis & Futuna et ma mère à Nouméa)Certes, je ne me qualifie de quelqu'un de formalisatrice mais il n'empêche que le 24 au soir, je pense que j'aurai un petit pincement au coeur...


Mais ne nous éparpillons pas et revenons à notre sujet principal: Lombok.
La population est à 50% agricole et l'attitude des locaux à l'égard des touristes bien différente de celle des balinais. Les habitants de Lombok sont plus fermés, plus "brut de pomme" et étant une femme, j'ai du souvent subir les regards convoiteurs de la gente masculine. L'islam pratiqué à Lombok est modéré, les femmes ne sont pas tenues de porter le voile, mais pas de porc ni d'alcool n'est toléré et port de vêtements décents. Encore une fois, j'ai le bonheur quotidien de me réveiller à 4:40 AM au son du muzin qui appelle la population à la prière matinale. Bref, nous sommes bien loin du raffinement de l'hindouisme balinais où les journées sont rythmées au son du gamelan (le xylophone local) et des cérémonies d'offrandes aux dieux..

Lombok est résolument primitive, authentique, sauvage et pas encore touchée par les affres d'un tourisme de masse.

J'ai le sentiment singulier d'avoir saisi l'occasion unique de partir à la découvertes d"un endroit extra-ordinaire, au sens premier du terme, hors de l'ordinaire, une terre incognita... et ça, ça n'a pas de prix...




dimanche 5 décembre 2010

Amed, la magnifique

J'ai été bien paresseuse car 2 semaines se sont écoulées depuis mon dernier post... Mais dieu me pardonnera car j'ai vécu une semaine dans un endroit proche de l'Eden... un petit village de pêcheurs et de paysans situé sur la côte est de Bali, nommé Amed.



Ici, la beauté des paysages égale la beauté des fonds marins. La plage a pour fond d'écran le volcan Gunung Agung, le plus haut de Bali qui culmine à plus de 3000 mètres (agung signifie "grand" en balinais) et dont la dernière éruption date de 1962 (fameuse épave du Liberty boat qui se trouve à Tulamben et qui offre aussi de belles plongées).



Les plages sont de sable noir et forment de petites anses le long des montagnes vertes découpées par les rizières en terrasse. Sur la plage, les cochons, les poules et les poulets dansent la chamade et c'est à qui criera le plus fort. Certes, je n'ai pu dormir tard à Amed (réveil matinal tous les jours aux chants des centaines de coq qui peuplent le village) mais je garde et garderai pour toujours dans mon coeur cette petite baie paisible et accueillante.

Ici pas de bars, de restos à la mode, si ce n'est quelques petites warungs (les restos locaux balinais) et quelques écoles de plongée qui se battent en bataille. Mais le secret si bien gardé d'Amed repose à quelques mètres de sa côte sous l'eau... et là c'est le grand jeu bleu... jamais je n'ai vu des coraux d'une beauté si singulière et des poissons qui s'agitent, tournent, s'amusent dans ses eaux (le détroit de Lombok)

Je ne pourrai tous les citer tant ils sont divers et variés: poissons perroquets de toute sorte, poissons clowns, poissons anges, poissons lunes, barracudas, trigger fish, poissons bulles, et j'en passe... Chers lecteurs, ce snorkeling vaut bien celui de Polynésie ou d'ailleurs. Et en plus de ça, la bonté et bienveillance des habitants perdus quelques part dans le 19eme siècle (si on fait abstraction des portables!) est tout simplement unique et vaut de l'or.



Notre hôtel de charme fait face à la mer et tous les matins, petit déjeuner est synonyme de fête pour les yeux (palmiers, cocotiers nous entourent).

Encore une fois, nous avons loué un scooter pour silloner les environs. Toutes variétés de cultures y poussent (maïs, café, tomates, choux et bien sûr, riz) et les petits villages que nous traversont sont plus charmants les uns que les autres. Partout nous sommes salués et accueillis chaleureusement d'un "hello boss, where are you going?"... Les balinais sont de nature très curieux et cherchent toujours à savoir où l'on va, d'où l'on vient etc... De plus, pour leur balance, il est important de pouvoir situer les gens dans l'espace.


Nous avons visité Besakih, "le temple mère" qui est le plus important de bali, où nous avons eu la grande opportunité de nous faire inviter à une cérémonie hindouiste balinaise. Le rite consiste à nous poser une fleur sur l'oreille, puis on nous asperge d'eau bénite 3 fois, alors c'est à nous de boire cette eau 3 fois, et enfin on nous accolle des grains de riz cru sur le front et le haut de la poitrine. Nous sommes alors bénis par les Dieux hindus. Les cérémonies balinais sont d'une ferveur impressionante, menées au son du gamelan (le xylophone balinais) bercées par les effluves merveilleuses d'encent. L'audience est de tous âges, petits comme adultes et grands parents.


Le temple de Besakih est perché à 950m, près du mont Agung et offre un panorama sur tout le sud de Bali. Décidément, Bali est une petite île mais tellement riche et variée! Volcans, lacs, rivières, cascades, plages, falaises, elle regroupe sur sa petite superficie toutes les merveilles offertes par notre mère nature. L'ile des dieux comme la surnomme les balinais qui 5 fois quotidiennement remercie Dieu de leur offrir tant de richesses: merci pour l'eau qui tombe du ciel, merci pour l'air, les animaux, les fruits et les légumes. Ils sont reconnaissants d'être gâtés, car tout pousse à Bali. La terre est d'une fertilité impressionnante et regorge de nutriments qui permet toute culture possible.

Voilà 7 jours que nous sommes à Bali et le temps a filé je ne saurais expliquer comment. Des heures passées dans l'eau à plonger, des balades au coucher du soleil, des heures de lecture, des massages... l'opportunité juste de ne rien faire et de se perdre dans ses pensées, dans la nature, dans la beauté qui nous entoure... Imaginer la vie des ces paysans qui vivent avec le soleil, nourrissent leurs bêtes, récoltent leurs légumes, et vivent sans souci, de manière authentique, entourés par leurs familles, une des valeurs clés des balinais qui vivent encore par caste.


Oui, 7 jours et 6 nuits, bercés par le bruit des vagues et les odeurs d'iode avec comme voisins jack le coq et marguerite la vache. Un paradis perdu me diriez-vous? Peut être... en tout cas je suis à des années lumière de mon train-train parisien... Je me dis que, décidément on s'emmerde la vie, tout ce matérialisme, ces modes à suivre pour être dans la tendance et ne pas se sentir rejetés, c'est d'un ridicule.
Que c'est bon de se remémorer ce que sont réellement les vraies valeurs et le but de vivre. Je suis contente d'en avoir conscience dès à présent, à bientôt 30 ans et non pas, comme la plupart des individus qui m'entourent, après avoir trimmé toute sa vie dans un métier non exhaltant et ennuyeux, et arriver à la veille de la retraite et s'apitoyer sur une vie "ratée" car sans sens. Quel sens donner à sa vie? C'est la question que tout un chacun se pose et qui trouve rarement réponse. Peut être pourrais-je suggérer à ces personnes en quête d'elles-même de venir faire un tour à Amed??

Aujourd'hui était notre dernier jour à Amed et nous quittons Bali demain matin pour nous rendre chez sa petite soeur, l'île de Lombok qui se trouve à environ 5heures de ferry de bali.

Pour célébrer notre départ, une famille balinaise nous à inviter à un BBQ de porcelet, le fameux "babi guning" balinais. Nous avons assisté à toute la procédure (attention amis végétariens les lignes qui suivent sont susceptibles de vous choquer) : depuis le choix du porc, son abattage, son dépeçage, vidage des entrailles, puis rôtissage et enfin découpe. Je dois dire que je n'avais encore jamais eu l'occasion de goûter à la chair d'un petit porc tout rosé, et je dois avouer que le goût est tout simplement divin: moelleux, tendre bien gras... hum je me suis léché les babines... Et la sauce balinaise! le sambal de son vrai nom est composé d'oignons rouges, de piments rouges, d'ail, de citrons et d'huile de palmier... c'est épicé mais divin et apporta un fumet très agréable à mister cochonou!

Bref ce fut une journée d'échanges, de rires, de découvertes, de cultures et traditions. Toute la famille était présente, les grands-parents, les cousins, les neveux... Tellement sympa! Je veux refaire un babi guning dans mon jardin cet été!!

Bref, cette dernière journée marque notre fin de séjour d'une note optimisme, de convivialité, de chaleur, et résume parfaitement nos 40 jours et 40 nuits passés à Bali... et dire que nous ne devions rester que quelques semaines...

Oh Bali, tu m'as piégé...ta beauté, ta chaleur, ta douceur de vivre... j'ai bien du mal à te quitter et je le fais le coeur gros et déchiré...

Good bye Bali et see you very soon!!

dimanche 21 novembre 2010

Lovina et environs


Après 12 jours passés dans la région d'Ubud, nous arrivons enfin à nous décider à rapatrier nos affaires, quitter notre chambre et notre petit coin de paradis pour nous diriger vers le nord de l'île, Lovina Beach.

Autre côte, autre visage, autres paysages... La rue que nous suivons passe à travers non plus des rizières mais des champs de tabac, de fraises, d'épices des plus variés (vanille, clous de girofle...) La température chute de plus de 10° et nous sommes entourés par les nuages...Après un rapide tour par la marché qui regorge de fruits et de légumes multicolores, nous descendons en direction de la côte. Ici la montagne est reine. La route est abrupte et plonge presque directement dans la mer, ne laissant qu'une étroite plaine côtière frangée de plages de sable noir.

La région est clairement moins urbanisée et encore préservée de l'invasion touristisque que subit la côte sud ouest. Pourtant SIngaraja, 2eme plus grosse ville de Bali après Denpasar fut pendant des siècles un gros port de commerce dû à sa situation stratégique, attirant des marchands de Java, de Sulawesi, de Chine et même d'Inde ou d'Arabie. De ce fait, on peut observer dans cette région un kaléidoscope ethnique où se cotoient mosquées, pagodes chinoises, temples hindous, monastères bouddhiques et églises. Le nord de Bali fut donc pendant longtemps la principale porte d'entrée dans l'île.

L'atmosphère de Lovina est vraiment différente de Kuta, ici tout est paisible, agréable et l'ambiance est nonchalante. Ce n'est pas l'endroit idéal si vous voulez faire la fête!
De même, la région est beaucoup plus économique qu'Ubud et, comme nous sommes en saison basse pour le tourisme, nous dénichons un petit hôtel super sympa avec piscine pour une bouchée de pain. Nous pensons rester environ une semaine dans la région afin de profiter des différents sites environnant mais aussi alterner avec des journées de farniente au bord de la piscine.

La cascade de GitGit:

Aujourd'hui nous prenons la route en direction de Denpasar pour aller nous baigner dans la cascade de Gitgit. Nous traversons SIngarja, l'ancienne capitale administrative où, comme toutes les villes majeures asiatiques, a un trafic intense et est surpeuplée. Puis la route sillonne entre les champs d'épices et les odeurs de clous de girofle qui sèchent sur des tissus me chatouillent le nez. La végétation qui abonde dans les gorges est surprenante, bambous, bananiers, cocotiers... partout la nature est reine. Sur le chemin, nous achetons 2 peintures et une tête de bouddha pour quelques rupiahs (la monnaie locale). La route est bordée de boutiques les unes à côté des autres qui se disent toutes être "banqueroute" pas de clients, mauvaise fortune, bref on sent la crise économique...

Enfin nous atteignons la cascade. Cette dernière est puissante et majestueuse, sa force donne l'impression qu'une tornade est à l'approche, un rideau d'écume se jetant d'une haute paroi rocheuse au milieu de la verdure . Nous passons l'après-midi à jouer dans les différentes piscines et rapides d'eau fraiche, agréable sous la torpeur de la journée. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons en bordure de mer afin d'observer le coucher de soleil. Les locaux se baignent dans la douceur de fin de journée. On est vendredi soir c'est le début du week end... qui s'anonce nonchalant et apaisant...

2ème jour à Lovina:

Aujourd'hui encore un jour d'excursions et de visites. Nous nous dirigeons vers les sources d'eau chaude de Banjar, situées à environ 15 min à l'ouest de Lovina. L'eau est censée être sacrée et les indonésiens viennent se baigner afin de soigner leurs maux (peaux, yeux, rhumatismes, arthrose..) un peu comme nos cures thermales... Encastrée dans la jungle et décorée d'un temple, il est agréable se prélasser dans ces bains.


Puis nous nous dirigeons vers le monastère bouddhiste perché dans les montagnes. C'est le seul monastère de Bali et une copie conforme du site de Borobodur sur l'île de Java, mais celui là est très récent. Enfin nous décidons d'emprunter une petite route tortueuse pour nous perdre dans la montagne. Le paysage est somptueux. Nous traversons des hameux paisibles où les habitants sont pour la plupart des paysans ou bien des marchands qui vendent leurs produits (paréos, bijoux) aux touristes de Lovina. Nous voyons des vaches, des cochons, des chèvres et évidemment un nombre impressionant de poulets qu'ils utilisent pour les fameux "cock fighting"... Le retour en fin de journée est agréable. Les ombres s'allongent, le paysage devient rose orangé et nous assistons encore une fois à un coucher de soleil des plus magiques...