dimanche 31 octobre 2010

Bali... Je t'aime

Voilà déjà une semaine que nous sommes arrivés à Bali et le temps semble m'avoir filé entre les doigts. Nous avons choisi de nous positionner stratégiquement dans le triangle "Seminyak, Legian, Kuta" afin d'avoir une position centrale pour explorer le sud de l'île.

Kuta est décidément une destination hyper touristique... et la Mecque du surf. Tous les férus de ce sport de glisse choisissent ce spot pour aller chatouiller la vague. Evidemment, toutes les grandes enseignes se côtoient (mc do, starbucks, KFC, Donkin Donuts et j'en passe) Sur Legian Street à partir de 20h c'est à celui qui poussera la sono le plus fort et exposera les filles les plus mignonnes afin d'attirer le chalant... Autrement dit, ça nous change de nos habituelles périgrénations... De plus, on se fait hâpper par les masseuses, les personnes qui nous proposent un moyen de transport ou même de l'ecstasy et du viagra!! Je dois avouer qu'après avoir baroudé dans les endroits les plus sauvages et hors des sentiers battus, ça fait bizarre de se retrouver dans un tel environnement.. Quel monde de fous!! Mais bon nous avons un hôtel génial, en plein centre et à 15 min de la mer, avec piscine, pour une bouchée de pain... Les restaurants aussi sont très très abordables et nous pouvons vraiment profiter et vivre comme des princes.

Nous avons aussi loué un scooter afin de parcourir la région... une expérience à part entière,unique et mémorable... En effet, les indonésiens conduisent comme des fous et les embouteillages sont le lot quotidien. Le danger est partout. Pas une seconde de déconcentration ou le pire peut survenir.

Nous avons donc découvert la région nord ouest et centre de seminyak qui est absolument divine. Des champs de riz à perte de vue, des paysans les pieds dans une eau boueuse à 38°, courbés en deux, qui récoltent le riz grain par grain et travaillent plus de 16h par jour sous une chaleur accablante. C'est ma première expérience de récolte du riz et je dois admettre que suis complètement abasourdie par les pratiques encore ancestrales de ces paysans, comme si l'on était au 16° siècle. Et toutes ces scènes situées à seulement 40min de route de la folie de Kuta!! Contraste massif donc et vraiment déroutant!

Puis nous nous sommes arrêtés au temple de TANAH LOT qui est un temple hindu construit au 17eme siècle sur les falaises qui longent la côte ouest.... Le coucher de soleil est tout simplement magique. Nous assistons à une cérémonie hindue de purification de l'âme avec l'eau qui prend sa source sous la roche dans l'océan indien. Des indonésiens surfent les vagues de cette côte, très chevronnés car s'ils ratent la vague, ils manquent de se crasher sur les falaises avoisinantes.

Nous avons aussi exploré Sanur, qui est une station balnéaire sur la côte opposée, à l'est de la capitale Denpasar et bordée par la mer calme du "détroit de Lombok". Pas du tout la même vibe, ni atmosphère que la côte est. Ici c'est beaucoup plus familial et tranquille. Le long de la plage, une promenade de 4kms s'étend bordée d'hôtels vraiment agréables. Nous passons l'après-midi dans un hôtel avec piscine à débordement incroyable, les chaises longues ont même les pieds dans l'eau ;)
Sinon les jours passent à une vitesse fulgurante, entrecoupés de balades, baignades et couchers de soleil. La plage de Kuta est immense et en forme de croissant bordée de palétuviers et de fleurs de tiaré. Malheureusement des grues et des travaux de construction prennent place un peu partout. Je n'arrive pas à imagine que seulement 40 années plus tôt, Kuta n'était qu'un village de pêcheurs et de quelques hippies reclus du monde, à la recherche d'un ailleurs idéal. Les premiers colons ont du être fascinés lorsqu'ils ont amarré sur la côte. J'essaie toujours d'imaginer ces plages lorsqu'elles étaient encore vierges de tout bâtiment et construction, la baie devait être tout simplement paradisiaque. J'ai lu que les premiers hollandais venus coloniser l'île ont eu un tel coup de foudre pour Bali, son art de vivre, sa sophistication et sa culture, qu'ils refusèrent de rentrer chez eux... Abondance de fruits, de céréales, de légumes, élégance des autochtones, une société utopique en quelque sorte...

A l'heure où je vous écris nous sommes dimanche 31 octobre. Je fais face à l'océan et je m'amuse à observer les surfeurs qui jouent avec les vagues. Hier soir, nous avons fêté Halloween et c'était littéralement la folie dans les bars, les rues, les clubs... Presque tous les touristes ont joué le jeu et se sont déguisés. Les jeunes émêchés et titubant dans les rues de Kuta jusqu'à l'aube, bref un bon moment... Je me rappelerai de mon premier Halloween sur une île et pas n'importe laquelle... BALI...


Ce soir, mon frère qui habite Nouméa en Nouvelle Calédonie arrive à bali et compte rester 15 jours pour surfer... Je me réjouis de sa venue...

La semaine prochaine, nous pensons visiter l'extrême sud de l'ile (toujours avec notre bon vieux scooter) puis aller nous "enterrer" pour une dizaine de jours loin de tout, dans la région d'Ubud afin d'avoir une différente expérience et essayer de découvrir l'autre Bali...

Ainsi s'achève ma première semaine à bali...j'espère les prochaines aussi riches en découvertes, rencontres et aventures que cette dernière...

 



Cérémonie hindue



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Petit apparté: je tenais à souligner que mon blog a atteint plus de 1000 pages vues depuis sa création! Merci de me lire et de me suivre, ça me va droit au coeur:) N'hésitez pas à me laisser des commentaires, messages, questions, anecdotes... j'aimerais vraiment donner une dimension participative et interactive au Monde de Zurlinden... Terimah kasit!!! (merci en indonésien)

Sur ce bon dimanche à tous!!




Champs de riz à perte de vue!!!
 

mardi 26 octobre 2010

Gunung Bromo puis arrivée à Bali

Samedi 24 octobre:


Nous nous nous levons aux aurores pour partir en direction du Mont Bromo, situé à l'est de Java. Journée sympa en compagnie de 2 hollandais et de 2 couples d'anglais. Au bout de onze heures de mini bus non climatisé et de conduite meurtrière (ici, pas de règles, tout le monde double, dans tous les sens, sur toutes les voies), nous arrivons quand même en un seul morceau à notre hôtel qui fait face au Mont Bromo. La fraicheur ambiante me surprend, je n'ai plus l'habitude d'une température qui avoisine les 10°!! Notre chambre est d'un confort vraiment sommaire, froide et humide, mais nous bénéficions d'un panorama juste incroyable. La lune est pleine et la clareté de la nuit surprenante.
Face à nous, se dresse majestueusement 3 volcans dont le plus élevé culmine à plus de 3200m! Bromo est le seul encore actif. Nous pouvons remarquer une intense fumée qui se dégageant de son cratère. J'ai hâte de le voir de plus près demain!

Le lendemain, réveil à 3:30 AM pour un départ en jeep afin d'observer le lever de soleil en toute intimité (on est pas les seuls à avoir cette brillante idée!) Nous sommes perchés sur un volcan opposé et avons une vue à 360° des alentours. Le ciel passe du noir, au gris, au violet, puis au rouge, rosé et enfin jaune... J'ai rarement eu l'occasion d'assister à des levers de soleil autre que de retour de soirées arrosés ou après une nuit de clubbing C'est une totalement nouvelle expérience pour moi. Cette communion avec la nature me donne des frissons, je me sens toute petite devant de telles merveilles.

Puis nous reprenons notre jeep pour aller grimper le Mont Bromo. La route est parsemée de trous, de pierres et hyper pentue. Heureusement nous avons de bons freins!

Le volcan Bromo culmine à 2 329 m d'altitude et son cratère fait 800 m de diamètre et 200 m de profondeur.C'est un volcan encore en activité, qui a "poussé" au sein d'un cratère. Ca peut paraître compliqué, mais une fois qu'on voit les photos, on comprend.

C'est la première fois que je vois un volcan encore en activité. A son sommet, nous pouvons observer son cratère fumant. Je dois fermer les yeux et me boucher le nez à cause des odeurs nauséabondes de soufre. Nous marchons sur l'arrête qui longe le bord du volcan. C'est absolument grandiose et impressionnant...




Puis nous retournons à notre hôtel pour petit déjeuner et prendre une douche rapide (glaciale!) afin de redescendre dans la vallée dans le petit village de Probbolingo où nous attend un bus qui nous transportera jusqu'à la capitale de Bali, Denpasar.

De nouveau les bus fous pour arriver à Bali. Vraiment fatigants et flippants... Départ à 11 h du matin pour une arrivée à Denpasar à 23h, puis taxi jusqu'à Kuta (40 min)

Nous avons décidé de nous poser quelques jours à Kuta afin d'expérimenter la "night life" et de voir ce qui est considéré comme un des "hauts-lieux" du surf. Je m'attends à un Kuta crazy, à la mode de Cancun, où les bars font la compétition à qui poussera la sono le plus fort... et je ne trompe pas, Kuta est rempli de touristes européens, australiens, américains et surfeurs ou pseudo-surfeurs, plus "fashion" les uns des autres. C'est à en mourir de rire. Evidemment restos, bars, supérettes ouvertes 24h/24h font profusion. La plage est vaste et agréable, les vagues plutôt petites par rapport à ce que j'imaginais. Nos avons trouvé un hôtel sympa en plein centre ville (poppies 2 pour ceux qui connaissent) pas cher et avec piscine!







Kuta nous servira de base pour visiter le sud de Bali (Ulu Watu, Benoa, Sanur) avant de nous diriger vers un Bali différent, plus authentique et calme, loin de la frénésie de Kuta.

vendredi 22 octobre 2010

Yodjakarta, Prambanan, Borobodur, aveuglée par tant de beauté

Après 8 heures de trajet à travers des paysages surréalistes, des palettes de vert qui ferait rougir de jalousie le plus talentueux des peintres, des montagnes volcaniques, des champs de cannes à sucre, des rizières, des forêts de cocotiers et autres palmiers, nous arrivons finalement à Yodjarkarta, (yodja pour les intimes) la ville culturelle et artisitique de l'ile centrale de Java.

Comme toutes les villes asiatiques, à premier abord, rien de charmant, ni de très pittoresque dans cette ville. Des embouteillages, des tonnes de scouters et mobylettes, voitures, bruit, pollution, odeurs nauséabondes... bref rien d'enchantant à mon goût... si ce n'est l'accueil souriant des indonésiens... Ceux-ci nous appellent, nous tendent des mains, nous demandent comment ça va, veulent prendre des photos avec nous. Comme les malaysiens, les indonésiens sont hyper ouverts, intéressants et accueillants. Malgré la pauvreté alentoure (qui m'attriste toujours autant et à laquelle j'ai du mal à me faire) les habitants affichent un sourire (souvent édenté d'ailleurs) bienveillant et généreux.

Nous trouvons une guesthouse agréable et notre chambre, malgré sa petitesse se trouve face à une petite piscine carrelée de bleu qui m'enchante. Je vais pouvoir me baigner au petit matin avant de petit-déjeuner, un vrai moment de plaisir pour moi!


Yogarkata est célèbre pour sa vieille ville nommée "le Kraton" datant du 18eme siècle et habité par les différents sultants. La ville est entourée de remparts blancs et parsemé de boutiques de batik, le tissus fait à partir de coton ou de soie et de cire. A l'heure actuelle, le batik est encore fabriqué de manière traditionnelle, à la main, même si, de plus en plus, les mains sont remplacées par des machines. Nous visitons le Kraton, les différents marchés locaux (dont un marché aux oiseaux assez incroyable) aux couleurs chamarrées et nous baladons le long de jalan Marlbioro, la rue commerçante de Yodja.

Yogyakarta passe pour être à la fois un des sanctuaires de la culture de la cour javanaise, et un lieu ouvert sur le monde et la modernité
connue pour ses majestueux sites antiques, des trésors cachés que sont Prambalan et Borodur situent aux alentours de la ville et que nous allons visité les jours qui suivent.
Yogyakarta est également un centre de création contemporaine dans les domaines de la musique, de la danse et du théâtre.


 
PRAMBANAN:

Nous décidons d'aller visiter le site en transport en commun local plutôt que d'acheter un tour organisé qui coûte cher et trop touristique. Il faut environ une heure pour rejoindre le kamplung (village) de Prambanan, puis nous marchons 10 min et entrons dans le parc.
Aussitôt, je suis frappée par la grandeur et la majestuosité du complexe.




Prambanan est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.



Nous passons la journée à graviter autour des différents "Candi". Nous sommes pratiquement seuls et j'apprécie la grandeur et la religiosité des lieux. C'est tout simplement fascinant. Le coucher de soleil est à tomber et les lieux deviennent de plus en plus étrange alors que l'obscurité nous envahit. Je meurs d'envie d'aller comtempler Angkor Wat et j'imagine que ma réaction sera similaire, si ce n'est plus intense... Cette expérience hindue sera mémorable et j'ai hâte de découvrir le jour d'après l'autre merveille de Yodja: la site ancestral bouddhiste de Borobodur.






BOROBODUR


Encore une fois, levés à l'aurore pour assister au lever du soleil, nous décidons de nous rendre sur le site par nos propres moyens. Borobodur se situe à environ 60km de Yodja et il nous faut un peu plus d'une heure et demie pour nous y rendre.


Le site est très très touristique, mais vu que nous sommes dans la "low season", nous sommes plutôt isolés. Nous décidons de nous offrir les connaisances d'un guide afin d'appréhender plus complètement et comprendre les subtilités du site bouddhiste. Borobudur est le plus grand monument bouddhiste au monde!!!


Le temple de Borobudur, en indonésien Candi Borobudur, est une importante construction bouddhiste mahayana, construite aux VIIIe et IXe siècles à l’époque de la dynastie Sailendra. Le nom signifie en indonésien "temple dans la montagne". Le site, construit aux alentours de l’an 800, semble avoir été abandonné vers l’an 1100.
Le temple est à la fois un sanctuaire dédié au Bouddha mais aussi un lieu de Pèlerinage bouddhiste.
Il forme un carré d’environ 113 mètres de côté avec, à chaque point cardinal. Il est constitué de quatre galeries successives de forme géométrique.
 Celles-ci sont superposées et les trois plus hautes forment une représentation de la cosmologie bouddhiste. Comme l’ensemble du monument, ces galeries sont couvertes debas-reliefs, dont la longueur totale est d’environ 5 kilomètres, relatant les divers épisodes de la vie du bouddha Sakyamuni.

Le site fut découvert au 19eme sicècle par le british Thomas Raffles.

Après avoir traversé les quatre galeries, nous atteignons la terrasse supérieure, elle aussi surmontée de trois terrasses circulaires concentriques bordées de 72 stûpas. Ils consistent en des cloches de pierre ajourées logeant des bouddhas.Elles représentent ces dernier assis, les jambes croisées, en position du lotus.

Au sommet du Borobudur, un autre stûpa couvre un bouddha inachevé qui est communément appelé "le lucky bouddha" et il porte chance et bonne fortune à toute personne qui le touche. (évidemment j'étais la première à le toucher!)
Borobudur diffère radicalement des autres édifices du même genre. Il est notamment construit sur une colline naturelle alors que généralement ce genre de construction est placée sur des surfaces planes.

Borobudur est davantage un lieu de pèlerinage que de culte. Les pèlerins étaient guidés par un système d’escaliers et de corridors leur permettant d’atteindre la plate-forme la plus haute.
Prambanan, que les Javanais appellent aussi Candi Lara Jonggrang, est un ensemble de 240 temples shivaites, construits au IXe siècle sous la dynastie Sanjaya. Une inscription datée de 856 marque ce qui est peut-être sa pierre de fondation.  Il repose sur une structure surélevée de 34 m de côté contenant une statue de la déesse. A l'intérieur du temple principal, on trouve des scènes de combats entre le Bien et le Mal... et bien sûr, des représentations de Brahma, Shiva, Vishnu, et bien d'autres divinités.Borobudur est davantage un lieu de pèlerinage que de culte. Les pèlerins étaient guidés par un système d’escaliers et de corridors leur permettant d’atteindre la plate-forme la plus haute.
La division en trois parties du monument représente également les trois étapes de la préparation mentale pour accéder à l’illumination dans la cosmologie bouddhiste, respectivement de manière ascendante :
  • Kāmadhātu (le monde des désirs)
  • Rupadhatu (le monde des formes)
  • Arupadhatu
  • (le monde sans forme)
Ces différences métaphoriques se retrouvent dans l’architecture et les décorations de chaque étage : détaillées à la base, circulaires au niveau du corps et lisses au niveau du sommet
Nous avons donc suivi le chemin vers la sagesse et l'illumination depuis le bas du site jusqu'à son sommet et ce, d'est en ouest afin d'atteindre le nirvana, en ouvrant nos chakras et nous détachant de tout désir, avarice ou envie... :)

Je m'excuse d'avance par tant d'informations qui pourrait vous sembler ennuyeuses, mais j'ai pour objectif de rentrer en France en m'étant familiariser avec la philosophie bouddhiste et de mieux comprendre son pourquoi, son comment.


La visite d'un tel site est frappante et bouleversante et ne laisse pas indemne... On ressent la puissance hollistique et créatrice par tant de beauté au milieu de la nauture sauvage et profonde, paysages tout simplement grandioses.

De plus, nous avons notamment expérimenté borobodur sous des trombes d'eau dûe à la mousson qui agit sévèrement sur tout le pays (octobre-février) Ces pluies lourdes et incessantes donnaient à la visite un côté encore plus surnaturel et hollistique.

J'ai particulièrement apprécié la situation géographique du site, entouré par des montagnes majestueuses, des champs de riz, des champs de cocotiers, qui donnaient selon moi, un côté magique et transcendant au lieu. Nous étions perchés au sommet du "Nirvana" et la vallée fumait de brouillard et nuages... Comme si l'âme des divinités flottaient autour de nous....
 
Demain, après un jour "off" de repos et d'écriture, nous partons en direction du volcan BROMO que nous allons grimper pour admirer le lever de soleil à son sommet (=>>> lever à 3:30 AM, hum je vais apprécier ;))

J'ai déjà regardé quelques photos et j'ai hâte d'y être!! ça pourra juste incroyable!!

Sur ce je vous laisse, je vais aller me refroidir en piquant une tête dans la piscine. Il faut souligne que nous sommes quotidiennement abattus par la chaleur et l'humidité du pays. (35°à l'ombre)
La prochaine fois que je reprendrai mon clavier je serai sur l'île enchanteresse de Bali... et vous conterai mes aventures balisiennes cette fois.

A bientôt!

PS/ Merci blogspot pour la taille de ma police que je n'arrive pas à formater...CQFD!!!

lundi 18 octobre 2010

Première expérience indonésienne- JAKARTA

Après un vol de 2heures de Kuching à Singapour puis une escale d'une heure à Singapour et de nouveau un vol de 2 heures avec notre compagnie aérienne préférée - la bien nommée Air Asia- nous voici finalement arrivés à jakarta, mégalopole de plus de 12 millions d'habitants, située sur l'île de Java et capitale économique et administrative de l'indonésie.

Je suis excitée à l'idée de découvrir un nouveau pays que je ne connais encore pas et d'avoir la chance de l'appréhender à mon rythme et non pas en courant de manière éffrennée car on est pressé, on a juste 2 semaines de vacances pour "faire" l'indonésie et notre boss nous attend de pied ferme lundi en 15. J'ai la chance de ne pas avoir de deadline, de pouvoir vivre "à l'indonésienne" en découvrant la culture, le pays, les gens, les coutumes, manières et civilisation.

Nous avons pu obtenir un visa de 60 jours, ce qui fait que j'ai la possibilité de prendre le temps et non pas de courir après lui comme je l'ai toujours fait.
Au programme, visite de Jakarta, Yogyakarta, Borobodur, Bromo volcanoe puis Bali, Ubud, Lombok, Gili Islands... programme chargé mais à un rythme temporé et fluide...
Nous voici donc dans cette araignée urbaine, où se mêlent immenses grattes-ciels, centres commerciaux ultra-modernes, bars et restaurants à la mode mais aussi ghettos puants et bidonvilles crasseux et insalubres, sans eau courante ni électricité.

Jakarta est une ville difficile à aimer, j'ai 4 jours devant moi pour me familiariser avec et essayer de la comprendre, de l'appréhender pour parvenir à l'adopter. Il est vrai que l'inconnu nous effrait toujours, c'est pourquoi quelques jours à parcourir ses rues m'aideront à me forger ma propre opinion.
Evidemment, nous avons "coché les cases" en bons visiteurs que nous sommes, visité les attractions touristes aussi peu nombreuses soient elles:

-le Monas, la tour érigée autour du Merdeka Plaza (place de l'indépendance) qui culmine à 131 mètres et qui porte une flammes modelée dans plus de 30kgs d'or à son sommet. De là haut, on peut observer l'étendue de la ville (+ de 300kms de superficie) et le mix de gratte-ciels et bidonvilles. Le port de jakarta ouvert sur la Mer de Java est aussi important, un va et vient incescent de paquebots qui chargent et déchargent des contenairs.

- La mosquée de la "liberté", ( ah ah quelle plaisanterie!) Elle peut recevoir plus de 200 000 fervant pratiquants et dont les 5étages sont hyper imposants. Je suis toujours aussi choquée par les religions et toute la ferveur qui en découle. L'islam avec ses 5 prières journalières, ses piliers, ses interdictions, ses femmes voilées, son extrêmisme me donnent des hauts le coeur.

-la vieille ville de Kota, le centre historique de la ville , situé au nord de jakarta où les hollandais avaient leurs instutions et dont il ne reste que des bâtiments en ruine, tristes souvenirs d'une époque de guerres, de commerces et de transactions où chacun espéraient gagner les terres les plus lucratives. Le sol de java est extrêment riche dû à la présence de ses volcans et est le 1er exportateur de riz en indonésie.

Jakarta est la 1ère mégalopole où je ne me suis pas sentie en sécurité: regards intensifs des locaux, sifflements... Pourtant, j'ai passé 15 jours à Rio, 10 jours à Mexico city, je connais Tijuana, Bangkok... des capitales et mégalopoles elles aussi mais je n'avais jamais ressenti un tel mal être dans ses rues. La pauvreté, la misère des gens est elle aussi frappante et très dure à admettre. Je suis passée dans les pires bidonvilles jamais imaginés où des gens reposaient sur des cartons à même le sol où des enfants en guenilles mendiaient, où les habitants se lavent dans l'eau noire de sulfates et d'essence de la rivière avoisinante, où les jeunes, au lieu d'aller au collège, passent leurs journée à chercher des détritus (cannettes de soda, cartons, papiers) qu'ils pourront échanger contre un ruppiah ou une aile de poulet frit. J'ai vu un homme mourrant dans un couloir de métro dont la jambe ouverte jusqu'à l'os était purulante et qui allait prochainement mourrir d'une septicémie ou de la gangraine. Les odeurs de ces shantytowns sont tout simplement insupportables, mais ces gens y vivent 24h/24h.


Je dois avouer que Jakarta me laisse avec un goût amer en bouche, de révolte par tant de disparités entre les pauvres, extrêmement miséreux et tout ce luxe factice qu'affichent ces big malls où on retrouve les sempiternels boutiques chics et de grands créateurs comme chanel, burberry ou marc Jacobs. Je suis tout simplement révoltée mais aussi gratifiante d'avoir la chance d'être née et d'habiter dans un pays comme la france qui offre tant d'aides et efface ces frontières de classe, inégales et effrayantes. Certes, nombreux sont les français (et mon entourage le premier) à se plaindre des nombreuses grèves, de la non-satisfaction des français quant à leur quotidien... Je conseillerais à ces derniers d'aller juste faire un tour dans ces quartiers de jakarta oû malgré l'insalubrité, la misère, les gens affichent des sourires vrais, honnêtes et droits.

Jakarta, pour sûr aura un gros impact sur moi et sur ma façon de penser, d'être et de juger. Je me suis aussi aperçue que j'étais plus fragile et sensible que je l'aurais imaginé. J'ai eu besoin d'un temps d'adaptation, d'incubation et de réflexion avant de pouvoir appréhender la ville. Le monde dans lequel nous vivons est décidément fou; entre toutes ces guerres de religion, les famines, la corruption,la prostitution, la course au profit, le marketing à gogo, les médias, les nouvelles technologies... tout ceci me laisse perplexe...

A l'heure où je vous écris, je prends place dans le train qui me conduira de Jakarta à Yogkarta qui est la ville culturelle et artistique du pays; "l'âme de java".

Le paysage qui défile sous mes yeux est un mélange de champs de riz, de cannes à sucre, de palmiers et de montagnes rondes et exotiques. Je ne vois que du vert...Le ciel s'est assombri et la mousson commence. Des paysans récoltent le riz et se cache du soleil sous leur chapeur triangulaire... Paysage de carte postale...Magique... encore une fois je fais un bond en arrière d'un millénaire...

Les voyages sont décidément d'une richesse incommensurable et intérieurement je ne fais que palpiter...

jeudi 14 octobre 2010

Kuching et Bako National Park



BAKO NATIONAL PARK, un des plus vieux parcs de SARAWAK (1957) patrimoine de l'UNESCO
Après un vol de 2 heures depuis Miri avec MAS wings, nous voilà arrivés à Kuching, la capitale de Sarawak au Nord-Ouest de l'île de Bornéo qui fait parti de la Malaisie.
Voila une carte pour vous permettre de localiser la ville (j'ai enfin décidé d'illustrer un peu plus nos aventures à l'aide de cartes :) )





Le lendemain, nous nous baladons dans Kuching. Le mot veut dire "Chat" en malaisien et il s'agit de l'emblème de la ville. La ville est agréable, propre.


Nous nous promenons dans Kuching le long du fleuve jusqu'à la statue du chat aux portes de la ville. Puis nous descendons jusqu'à la mosquée qui n'est plus verte comme sur les guides ou photos mais rose !!!! Sur le chemin, il y a plein de boutiques, de stands qui vendent invariablement des gâteaux moelleux aux couleurs vives, des objets en bois ethniques, des souvenirs, épices et produits pour plaisirs sexuels ! J'assiste au marché du dimanche en plein air qui est une aventure à lui tout seul. On y trouve de tout, ça grouille de monde et je manque de tomber dans les pommes quand je passe à côté de montagnes de poissons séchés des plus variés.


Lundi 11 octobre:

Nous devons nous lever tôt car il faut nous rendre au consulat d'Indonésie pour y demander nos visas. En effet, dans 2 jours nous volons en direction de Jakarta. Nous parvenons finalement à avoir un RV dans la matinée et c'est un membre du staff de notre auberge B&B Inn, qui s'occupera de les récupérer le lendemain. Aujourd'hui, nous avons prévu d'aller visiter le parc national de Bako et d'y passer la nuit afin de pouvoir faire une rando matinale le lendemain.
Nous partons pour Bako aux alentours de 14h (45 min de bus puis 30 min de bateau de Kuching) après avoir libérer notre chambre. Le mieux pour aller à Bako Park est de partir le matin pour pouvoir partager avec d'autres la traversée en bateau, l'après-midi il n'y a personne et du coup nous devons payer le plein tarif...

Le parc est majestueux. Nous arrivons à marée basse et la mer de chine se déroule doucement sous nos pas.
Alors que nous cherchons notre lodge pour installer nos affaires, je me fais littéralement harrasser par un macaque qui se jette sur moi et essaie de me mordre le mollet. Heureusement, Jay se saisit aussitôt d'un bâton et le fait s'enfuir. Ces macaques sont super rapides et dangereux, ils cherchent à s'emparer de la nourriture et n'hésite pas à attaquer.
Nous demandons des conseils aux rangers du parc sur la manière de réagir afin d'être le plus en sécurité possible. Jay se fait fabriquer un lance-pierre par un des staffs du parc et aussitôt que nous montrons cette arme aux singes, ils s'enfuient à toute vitesse, c'est trop drôle!
Puis nous décidons de partir à l'exploration du parc. Tout autour de notre lodge, nous pouvons apercevoir des cochons sauvages super poilus, on a l'impression qu'ils descendent directement de la préhistoire, ils ressemblent à des  bisons mais en plus petits, avec une truffe énorme qui farfouillent le sol en continu.
Nous nous baladons sur la plage, je pars nager puis nous assistons à un magnifique coucher de soleil... magique... Je n'ai jamais vu un ciel aussi étoilé ! Il n'est que poussière d'étoiles ! 

Puis nous apercevons nos premiers Proboscis (Les singes aux gros nez).
 Après un bref diner, nous retournons dans notre lodge en bois sur pilotis, l'eau des douches est marron car elle vient directement d'une rivière (couleur des feuilles qui se décomposent) et on se fait dévorer par les moustiques mais c'est ça le charme !!! 

Ce matin, réveil matinal car nous voulons partir tôt pour notre trek jusqu'à la plage sauvage de Pandang Kecil afin de pouvoir profiter de la baignade et d'éviter les heures caniculaires (il fait plus de 38° à l'ombre) Sur le trajet, les paysages sont très différents et on passe brusquement de l'un à l'autre, c'est saisissant : de la jungle humide, des espaces secs, arides et sablonneux. Bako park est réputé pour la variété de ses paysages, il en compte 7 différents.

 
  

 

Nous n'avons malheureusement pas vu d'animaux à part quelques belles araignées (en plein milieu du chemin, nous barrant la route) et des écureuils.
Mais le soir, nous croisons des cochons sauvages en revenant au campement et avons le temps d'observer les Proboscis.



Nous prenons le bateau de retour à 16h, cette fois nous le partageons avec 4 autres personnes, un couple d'anglais et un couple de canadiens qui voyagent en SE Asia pour 7 mois. Puis une heure de bus pour retourner à notre hostel. Nous passons la nuit à Kuching dans l'auberge que nous connaissons déjà et récupérons nos visas pour l'indonésie. (ouf le staff a accompli sa tâche, j'avoue avoir été un peu angoissée à l'idée que ça ne soit pas fait.)

Demain nous décollons aux aurores pour notre rendre de Kuching à Jakarta avec une escale d'une heure à Singapour. Merci AIr ASIA pour tes tarifs si compétitifs qui nous permettent de bouger autant :)))


Coucher de soleil sur la plage de BAKO






vendredi 8 octobre 2010

Brunei et Miri, Sarawak

Je pense que ce post sera plus illustré de photos que par du texte, en effet pas grand chose à dire, ni à voir, ni à faire à Brunei. Ma première impression fut celle d'une ville fantôme: magasins fermés, personne dans le centre ville, luminosité étrange... Mes attentes ne sont cependant pas très élevées car j'ai été pas mal briefé par différents backpackeurs sur le "non intérêt" de cette ville. Les habitant de Brunei sont un melting pots de cultures différentes; chinois, indonésiens et beaucoup de philippinos. En 2 jours, je n'ai rencontré qu'un seul "autochtone"! Aussi le pays n'a pas de culture à proprement parlé, pas de musique, coutume ou cuisine typique, mais il s'agit plutôt d'un patchwork de tous les pays précédemment cités.

Le pays a longtemps été dominé par les anglais (tous les bruneiens parle de ce fait couramment la langue de Shakespeare) et n'a obtenu son indépendance qu'en 1984! Aujourd'hui, le pays est gouverné par un sultan qui habite dans un splendide palais qui mesure plus de 3 fois Versailles!!

Les points d'intérêt du pays sont donc limités: les 2 mosquées, somptueuses, dorées, entourées de jardins et de fontaines, et le village flottant. Les chauffeurs de taxi boats nous harcèlent pour faire un tour avec eux moyennant 50$ bruneiens! En une journée, la visite est vite faite. Nous assistons à un magnifique couché de soleil sur la mosquée, instant mémorable.

Quelle n'est pas notre surprise lorsqu'au moment de rentrer à notre hôtel (à 20 min du centre ville) nous découvrons que le dernier bus passe à 18h! La ville devient encore plus désertique et fantômatique au tombée sdu soleil.

Nous sommes soulagés de repartir dès le lendemain entre direction de la malaisie. Nous avons trouvé une charmante petite guesthouse à côté de Miri où nous passerons 3 jours avant de reprendre un avion pour Kuching (extrême est de l'île de Bornéo.)

Un havre de paix perdu dans la jungle:

Après 3 hres de trajet en taxi (gros casse tête pour trouver un moyen de location pour relier brunei à miri) nous arrivons dans notre guesthouse aux alentours de 18h. C'est un coin de verdure au milieu de la jungle et à seulement 15min à pied de la mer méridionale chinoise.
Il y règne un calme, une tranquilité ambiante incroyable. Notre chambre est sur pilotis et des nénuphars jaunes et roses flottent sur l'étang la jouxtant. Un incessant cliquetis d'eau qui coule nous berce, et nous dormons au son des grillons et des geckos. Pas besoin de CD de relaxation achetée chez Nature & Découverte ici :)

AH enfin... après autant de baroude, nous allons enfin pouvoir nous reposer, notre ressourcer et juste prendre le temps... de ne rien faire...
Je vais m'adonner à mon passe temps préféré; la lecture et j'ai du pain sur la planche car avec tous ces trajets, j'ai pris du retard!

Au programme donc, dodo, baignade dans la piscine + mer, balades, et bien sûr rando dans le parc national avoisinant de Lambir Hills que nous allons découvrir dès demain...

mercredi 6 octobre 2010

Le crazy trip entre Semporna et Brunei

Alors que nous embarquons dans le bus de 19H30 pour un trajet de 10heures, je ne me doute pas encore ue ce voyage sera un des plus fous et fatiguants que j'ai pu faire. La clim à fond, un bébé malade qui pleure pendant tout le trajet, nous arrivons finalement à 4h30 du matin à KK. Je n'ai pu dormir que quelques heures, et j'ai attrapé un gros rhume, suis hyper claquée.


Nous avons prévu de partir en direction de Brunei, histoire d'ajouter un pays à notre passeport et de découvrir la capitale, Bandar Seri Begawan (BSB).


Arrivés à la station de bus, nous devons attendre 3hres un bus local qui nous emmènera à l'autre station de bus où, pour 100 RM par personne et un trajet de plus de 8hres, nous nous dirigerons en direction de brunei. Le bus part à 8hres, je suis éreintée et essaie de dormir dans ce bus bondé. Puis, je vais de surprise en surprise, en effet, nous devons monter/ descendre du bus 16 fois pour passer les formalités de douane et se faire tamponer notre passeport (au total 8 tampons).
J'explique brièvement: Sabbah et Salawak, les 2 états qui constituent Bornéo sont considérés commme complètement indépendants et pour y entrer il faut passer la douane. Nous partons de KK qui se situe dans l'état de Sabbah, nous passons la douane pour entrer dans l'état de Sarawak, puis pour quitter Sarawak et rentrer dans Brunei. La pays étant tronqué en 2 avec au milieu une partie de la terre appartenant à Sarawak (Bornéo)nous devons à nouveau passer la douane pour quitter Brunei et ré-entrer dans Sarawak, puis reformalités pour quitter Sarawak et ré-entrer dans Brunei... La folie, c'est à en devenir fou à lier!!!

Evidemment à chaque fois, je dois me réveiller et réaffronter la canicule extérieure plus de 40° à l'ombre) et le froid intérieur (18°) dû à l'air conditionné du bus... Très bon ça pour mon rhume!!
Nous posons enfin le pied vers 17H dans la capitale de brunei Bandar Seri Begawan où nous devons reprendre un bus local pendant une demie heure pour atteindre notre hôtel. Voilà 26heures de trajet non-stop!!! Quel bonheur de prendre une longue douche chaude (voilà un mois que je me douche à l'eau froide!) de se coucher dans un lit moelleux aux draps frais, de retrouver un pièce avec AC et free internet...,C'est beau de retrouver le luxe de la civilisation après quelques semaines en mode baroude!

Nous nous couchons tôt car demain nous allons à la rencontre de Brunei pour de nouvelles découvertes!!

lundi 4 octobre 2010

Dernier jour sur Mabul Island


Voilà, notre dernier jour sur Mabul island s'annonce tristement.

Je me lève de bonne heure pour attaquer notre dernière plongée. Encore une fois, c'est un moment de bonheur intense et complet. Plus je plonge, plus je me sens à l'aise, sûre de moi avec tout mon équipement et du coup j'éprouve un sentiment de liberté incroyable. Encore une fois, nous découvrons des poissons de toute espèce et des coraux lumineux. Nous plongeons à plus de 25 mètres. Je ne veux pas remonter à la surface, c'est si bon ce sentiment de flottement et de vertige sous-marin.Malheureusement le niveau de mon tank à oxygène est en dessous de 50 bars et nous remontons doucement à la surface, entourés de milliers de bulles transparentes.


Après un lunch de poissons frais, nous partons explorer l'autre côté de l'île où se trouvent les resorts et les plages de sable fin, des cocotiers apportent de l'ombre et la brise marine de la fraicheur à la canicule de l'après-midi tropicale. Je repars explorer les fonds marins de cette partie de l'île, mais rien d'intéressant sable blanc et quelques coquillages battent de l'oeil.

Jay et Dannys notre moniteur de plongée
De retour à l'hôtel, nous préparons nos affaires pour prendre le bateau qui nous ramènera à Semporna où nous prendrons le bus de 19h30 en direction de kota Kinabalu.